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Un rapport de la Cour des Comptes sur la tolérance de l’État sur l’alcool

L‘ héritage social et culturel lié à la consommation d’alcool en France, renforcé par des enjeux économiques, entraine une tolérance générale vis-à-vis de la consommation d’alcool qui explique, pour une large part, la difficulté à mettre en œuvre une politique publique adaptée.

 

Les enjeux économiques du secteur de l’alcool

Les conséquences de l’alcool sur l’économie française sont totalement antinomiques : si la vente de boissons alcoolisées influe positivement sur l’économie française (1chiffre d’affaires d’environ 20 M d’euros en 2013) elle contribue aussi en grande partie au déficit de notre système économique au travers des dépenses de santé.

En effet pas moins de 49 000 décès seraient attribuables à l’alcool chaque année en France et l’alcool serait la première cause d’hospitalisation en 2015 (1environ 580 000 patients pour un coût estimé à 2.6 M d’euros).

De plus, l’abus d’alcool se traduit bien souvent par des actes de violence, des actes criminels ou délictueux ainsi que par un aggravement de la sécurité routière.

C’est suite à ce constat alarmant de santé publique que la Cour des Comptes a décidé de procéder à une évaluation des politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool en 2016.

 

Les préconisations de la cour des comptes

Le rapport fait apparaître que si la France a bien mis en œuvre des actions de prévention, il s’agit davantage d’une juxtaposition d’actions que d’une politique globale et coordonnée. La cour des comptes propose donc la mise en œuvre d’un programme interministériel dans le cadre d’un véritable plan national.

Ce rapport préconise entre autres de renforcer les messages à destination des consommateurs à risque, de supprimer l’introduction de boissons alcoolisées sur le lieu de travail, de renforcer l’implication du personnel de santé dans le repérage des consommateurs à risque, d’appliquer à tous les supports de communications l’interdiction de la publicité en faveur de ces boissons ainsi que de relever la fiscalité sur les boissons alcoolisées.

Si ces préconisations doivent permettre la mise en œuvre d’une politique ambitieuse, il est aujourd’hui indispensable de se libérer des groupes de pression et du lobbying qui s’efforcent, depuis la loi Evin de 1991, de développer des stratégies pour contourner cette loi en faveur de la santé publique.

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