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La reconnaissance faciale en question

La Commission européenne prévoit de réglementer l’usage de la reconnaissance faciale dans la surveillance. L’Union européenne recommande la création d’un organe de gouvernance destiné à contrôler les potentielles dérives d’un tel outil. Plusieurs pays ont ouvert un débat lié aux libertés individuelles. De son côté, la France souhaite intégrer la reconnaissance faciale aux caméras de surveillance dans les lieux publics.

 

reconnaissance-faciale

© Golden Sikorka – Adobe stock

 

Surveillance publique et reconnaissance faciale

La reconnaissance faciale est une technologie biométrique permettant d’analyser, grâce à des algorithmes, les traits du visage de personnes filmées ou photographiées et de les comparer à des images stockées dans une base de données. Il s’agit d’un développement de la vidéosurveillance et d’un système faisant partie d’un des domaines de l’intelligence artificielle.

Cette technologie permet à la fois d’authentifier une personne, c’est-à-dire de vérifier qu’elle est bien celle qu’elle prétend être, à la fois d’identifier une personne, c’est-à-dire de retrouver une personne au sein d’un groupe d’individus, dans un lieu, une image, une base de données.

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Des enjeux éthiques

Mais cette technologie crée des débats et pose question : quelles sont ces personnes fichées et qui consulte ou peut consulter le fichier ?

À ces questionnements éthiques s’ajoute le problème de respect du Règlement général sur la protection des données sur le territoire de l’Union européenne, qui stipule bien que pour récolter des données personnelles, il convient obligatoirement d’obtenir le consentement libre de la personne.

Récemment, le stade de football de Metz a mis à profit un dispositif de reconnaissance faciale pour renforcer la sécurité de ses accès. Par le biais de nombreuses banderoles sans équivoque pendant le match Metz-Saint-Étienne du 2 février dernier, de nombreux supporters du FC Metz ont exprimé leur mécontentement. En réponse à cette polémique, le club lorrain s’est défendu en expliquant que le dispositif concerne « exclusivement les personnes interdites d’accès au stade ». De son côté Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, a expliqué que ce genre d’initiative a vocation à être « valorisée sur les grands événements sportifs ».

Le livre blanc de la Commission européenne

La reconnaissance faciale est expérimentée en France depuis 2018 dans certains aéroports et gares ainsi qu’au cours d’événements particulièrement sensibles comme le carnaval de Nice. Mais il se pourrait bien que le gouvernement français doive mettre fin prématurément à ces expérimentations. En effet, la Commission européenne, dans son livre blanc sur l’intelligence artificielle, stipule que le futur cadre réglementaire européen pourrait inclure des interdictions provisoires de l’utilisation des techniques de reconnaissance faciale dans les espaces publics en attendant que les pays de l’Union européenne se dotent d’autorités de supervision visant à garantir le respect des libertés individuelles.

Conclusion

Un rapport de force semble donc se préparer entre une Europe qui appelle à la prudence et certains pays qui souhaitent aller très vite en raison des problèmes de sécurité intérieure. Le Projet français Alicem (application permettant d’accéder aux services publics comme le lycée, le bus, la banque par reconnaissance faciale) devra certainement attendre un peu avant de se déployer dans tout le pays.

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