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L’affaire d’Aulnay-sous-Bois soulève la banlieue parisienne

L’interpellation violente, le 2 février 2017, d’un jeune homme dans le quartier des 3 000 à Aulnay-sous-Bois a suscité nombre de réactions et de manifestations de soutien à la victime. Au-delà des faits, le regard se porte sur le quotidien des cités et les rapports qu’entretiennent leurs habitants avec les forces de l’ordre.

 

Les « zones urbaines sensibles »

Édifiées pour résorber les difficultés à se loger, pour éradiquer les bidonvilles de l’après-guerre puis accueillir les vagues successives de populations d’origine coloniale puis émigrées, les zone dites « urbaines sensibles », imaginées comme provisoires, se sont mues en des lieux de vie durables dont les habitants cumulent nombre de difficultés socioéconomiques.

Des mesures globales sont adoptées par les pouvoirs publics, accompagnées de mesures spécifiques, parmi lesquelles des actions en lien avec la police.

Une tension accrue entre policiers et habitants

Les forces de l’ordre interviennent dorénavant dans un contexte rendu encore plus difficile en raison des attentats qui ont touché la France. L’adoption, puis la prorogation de l’état d’urgence ont renforcé leurs pouvoirs, mais aussi multiplié les sollicitations de leurs services.

Par ailleurs, si l’épuisement et l’exaspération des uns sont bien réels, les contrôles d’identité en hausse renforcent encore défiance et rejet chez nombre de jeunes des cités. Réfléchir en amont aux relations qu’entretiennent police et habitants est primordial au motif que les forces de l’ordre ont un rôle fondamental de préservation de la paix sociale à jouer, et ce notamment au cœur de quartiers dits sensibles.

Théo L. : une arrestation controversée

Lors de l’interpellation de Théo L., les caméras de vidéosurveillance n’ont pas suffi à départager les versions contradictoires de ce jeune éducateur de quartier et de l’agent de brigade spécialisée de terrain (1BST).

Cette affaire suscite un grand émoi dans les quartiers qui connaissent plusieurs nuits d’incidents, mais aussi dans la France entière et chez les lycéens, qui manifestent en masse pour réclamer justice pour Théo et exiger la qualification des faits de « viol ».

Le président de la République se déplace en personne pour rencontrer Théo et lui assurer que le dossier serait pris en charge par la justice. Le Premier ministre rappelle au devoir d’exemplarité des forces de l’ordre.

Conclusion

L’enjeu n’est pas mince, puisqu’il s’agit tout autant de restaurer la confiance entre les citoyens et leurs « gardiens de la paix » que d’éviter des embrasements similaires à ceux de novembre 2005.

Si les agents de police sont parfois salués pour le courage dont ils savent faire preuve, ils n’en sont pas moins vilipendés dès lors qu’ils sont soupçonnés de violences et donc de déroger aux règles démocratiques.

Bruno Bernier

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